Ce 14 mars, Antonio Guterres (Le secrétaire général de l’ONU), assez inquiet, mettait en garde contre les répercussions de la guerre d’Ukraine, qui risquent d’apporter un « Ouragan de famine » dans de nombreux pays notamment en Afrique. La plupart des pays du pourtour méditerranéen et du reste du continent se préparent à subir ce grand choc, car ils sont très dépendants des importations et des denrées essentielles.
En effet, il s’agit là de sombres perspectives pour les pays africains dans la foulée de la guerre en Ukraine. Déjà confrontés à des problèmes de hausses de prix et de spéculation boursière des produits essentiels, l’arrêt des exportations des céréales, du blé et autres intrants alimentaires va énormément fragiliser de nombreux pays africains.
Moscou et Kiev représentent 34% des échanges de blé, une matière première qui a enregistré une augmentation de 70% depuis le début de l’année. Les pays du pourtour méditerranéen en souffrent beaucoup. Notamment l’Egypte pour qui le blé représente 80% des importations. C’est le premier importateur de blé au monde avec 80 millions de tonnes par an.
La guerre qui sévit en Ukraine entraine un fort chamboulement sur l’économie mondiale et de nombreux pays en souffrent déjà.