Le Ghana, ce pays d’Afrique qui a le groove dans le secteur de l’or, voit sa réputation briller encore plus fort grâce à l’inauguration de la mine de Namdini, la troisième plus grande du pays, et ça, c’est un coup de maître à la sauce chinoise, avec la complicité de la Chine, bien sûr.
C’est le 8 novembre 2024 que le président Nana Akufo-Addo a coupé le ruban et ouvert grand les portes de cette mine aux perspectives aussi alléchantes qu’un buffet à volonté. Opérée par la société chinoise Shangding Gold Limited, la mine de Namdini promet monts et merveilles avec une capacité de production annuelle de 330,000 onces d’or, soit environ 9 tonnes qui brillent de mille feux.
Imaginez un peu : 9 tonnes d’or qui s’apprêtent à scintiller chaque année, plaçant ainsi la mine de Namdini sur le podium du Ghana, aux côtés des ogres que sont les mines de Tarkwa et d’Ayem, qui crachent respectivement 15,6 et 11,9 tonnes d’or par an, rien que ça !
Avec une durée de vie estimée à 15 ans, cette mine-ci n’est pas là pour plaisanter. C’est un sacré jackpot pour l’économie ghanéenne, un coup de booster financier qui va faire des envieux, à n’en point douter.
Et ce n’est pas fini, mes chers amis, accrochez-vous à vos ceintures en or 24 carats, car les bonnes nouvelles affluent dans le secteur aurifère ghanéen ! L’Australien Azumah Resources est sur le pied de guerre avec la construction d’une mine à grande échelle dans la région du Haut-Ouest, potentiellement capable de produire 163 000 onces d’or chaque année pour son premier quinquennat d’exploitation. Ça promet !
Et que dire du projet imminent d’Ahafo North porté par le géant américain Newmont ? Entre 275,000 et 325,000 onces d’or prêtes à être extraites chaque année, contribuant ainsi comme personne à l’objectif national de production fixé entre 4,3 et 4,5 millions d’onces pour cette année 2024. Ça brille de mille feux !
Mais ce n’est pas tout, non messieurs-dames ! Le Ghana a décidé de jouer la carte de l’intégration verticale avec la royale création de la Royal Ghana Gold Refinery, une raffinerie aux ambitions gigantesques, capable de traiter la bagatelle de 400 kg d’or. C’est un partenariat public-privé audacieux qui va permettre au pays de contrôler toute la chaîne de valeur, de la mine aux lingots, en passant par toutes les pépites intermédiaires.
Voilà une initiative qui va permettre de faire briller le Ghana sur la scène internationale comme une vraie star de l’or, avec une maîtrise absolue de son destin aurifère. Et croyez-moi, ce ne sont pas les paillettes qui vont manquer à ce spectacle de l’or qui ne fait que commencer. Le Ghana a mis les petits plats dans les grands, et l’or n’a pas fini de faire parler de lui dans ce pays où chaque gramme compte.