Depuis 2020 et galvanisé par la crise de Corona Virus, le réseau social Tiktok a attiré massivement des jeunes à travers le monde et le Cameroun n’est pas en reste. Tout comme Facebook, Instagram ou encore Snapchat, Tiktok a aussi participé à la fabrication ou encore à la naissance des »influenceurs d’un nouveau genre » nommés Tiktokeurs.
Tout d’abord, nous devons nous rappeler qu’à sa création en septembre 2016, l’application portait le nom de Douyin. C’est lors de la fusion avec une autre application, après le rachat de cette dernière par Douyin, que Tiktok est né (fusion de Musica.ly et Douyin). C’est une plateforme idéale pour des personnes qui ont une imagination et un esprit de créativité assez débordante, qui pourront partager leurs passions à travers des vidéos allant de 30 secondes à 1 minute maxi.
Ceci dit, l’application offre la possibilité de fournir un revenu aux personnes qui produisent des vidéos créatives, afin qu’elles transforment leur passion en carrière. Ainsi, pour pouvoir bénéficier de ces fonds, il faut avoir 18 ans et plus, compter un minimum de 10.000 abonnés et comptabiliser 100.000 vues sur son profil au cours des 30 derniers jours: il s’agit de la méthode de « advertising« . Les rémunérations ne sont pas pour autant connues du grand public. Malheureusement ce fonds n’est accessible qu’aux utilisateurs résidants en Europe et en Amérique. Vous l’aurez compris, l’Afrique n’est pas pour le moment concernée !
Mais la visibilité acquise à travers l’application permet à des TikTokeurs résidents sur le continent de gagner un peu d’argent. Ceci à travers des collaborations avec des marques, comme nous l’explique Diana Bouli, tiktokeuse camerounaise. Sa notoriété sur la plateforme, lui a permis d’être repérée par des marques avec lesquelles elle a signé des partenariats rémunérés. Désormais, elle peut plus facilement se faire plaisir grâce à cette activité.
Comme nous pouvons donc le remarquer, à travers Tiktok il est possible de gagner de l’argent mais cela n’est pas toujours aisé d’y parvenir…