Madagascar vise à devenir le premier producteur de riz en Afrique, un objectif ambitieux qui en dit long sur les ambitions agricoles de la Grande Île. C’est à travers une intégration de nouvelles technologies dans le secteur agricole que le pays compte bien tirer son épingle du jeu, comme l’a souligné de manière très sérieuse et officielle, Rafaravavitafika Rasata, le ministre des Affaires étrangères malgache.
Actuellement troisième producteur de riz sur le continent africain, juste derrière des poids lourds tels que le Nigéria et l’Égypte, Madagascar compte bien mettre les bouchées doubles pour briguer la première place. Et croyez-le ou non, cette déclaration d’ambition a été faite par notre ministre en pleine conférence ministérielle Russie-Afrique à Sotchi. Oui, vous avez bien lu, il semblerait que nos champions de l’alimentaire aient de la suite dans les idées !
Rafaravavitafika Rasata n’a pas manqué d’affirmer avec assurance que Madagascar était destiné à retrouver sa gloire passée en tant que grenier de l’océan Indien. Avec un zeste d’humour (et peut-être quelques grains de riz), elle a clairement signifié que le pays se voyait déjà coiffer au poteau ses concurrents sur la scène de la production rizicole africaine.
Mais ce n’est pas tout ! Madagascar ne souhaite pas seulement cultiver du riz en masse, non, non, non. La Grande Île se tourne également vers la transformation de son secteur agricole pour garantir sa sécurité alimentaire. Et qui c’est qui l’a dit ? Toujours notre inimitable ministre, bien sûr ! Selon ses dires, sous l’impulsion de notre Président, le pays s’attelle à introduire de nouvelles pratiques agricoles novatrices avec des semences ultra costaudes et des engrais dopés qui feront pâlir d’envie les autres greniers du monde.
Pendant ce temps, de l’autre côté du ring, le Nigéria raflait toujours la mise en tant que premier producteur de riz en Afrique, une couronne bien méritée pour le géant de l’Ouest. Mais attention, le Nigéria ne se repose pas sur ses lauriers ! À grand renfort de partenariats privés et d’investissements publics, le pays a réussi à faire éclore une capacité de production de riz digne des contes des Mille et Une Nuits.
Imaginez un peu : le Nigéria, avec ses 5 millions de tonnes de riz blanchi en 2023/2024, s’est offert un petit relooking avec une capacité d’usinage qui mettrait les tapis rouges de Hollywood au chômage. Et avec l’ouverture frénétique de nouvelles rizeries, les analystes se prennent à rêver d’une capacité installée qui pourrait dépasser les 6 millions de tonnes. Autant dire que le riz, au Nigéria, ce n’est pas juste une affaire de grains, c’est une véritable épopée !
En somme, que ce soit Madagascar avec ses ambitions démesurées de devenir le maître du riz en Afrique ou le Nigéria qui repousse les limites de sa capacité de production, le riz en Afrique, ce n’est pas qu’une simple céréale, c’est un véritable feuilleton à suspense et chaque grain compte double !