Vous le savez déjà à Camerbuzz on n’aime pas les rumeurs infondées, si on nous dit qu’il existe des films et séries camerounais à couper le souffle, on y croit, on fait des recherches et on en parle. Nous allons donc vous présenter les films, que disons-nous, les chefs d’œuvre signés 237 et les séries à succès ou qui devraient avoir du succès au Cameroun et même à l’étranger. Nous allons rentrer dans les histoires, dans les scénarii, dans les réalisations et aussi dans la portée de tous ces longs ou courts métrages. Et bien évidemment nous avons une petite liste de 5 films et de 5 séries classés par ordre d’ingéniosité toujours selon Camerbuzz.
LES FILMS
1 – Le cœur d’Adzai un film de Stephane Yung et de feu Sergio Marcello
Un film, une histoire, une rencontre avec le cinéma camerounais sous sa plus belle forme. Ce film est sensationnel, ce n’est certes pas pour les amoureux de l’action ou du crime, mais tout le monde y trouve son compte en termes d’émotions. Que pourrait-on attendre de plus des acteurs tels que Jean Baptiste Manguele et Cynthia Elisabeth Ngono à part un rendu aussi délicieux pour les yeux et le cœur ? Rien. Pour tout dire c’est une histoire d’amour revisitée façon camerounaise avec de l’authenticité et du naturel. On le recommande.
2 – Run un film de Rodrigue Fotso
Si vous avez toujours pensé que les Camerounais ne pouvaient exceller que dans la comédie et jamais dans les films à caractère dramatique ou même d’horreur, alors vous devez obligatoirement regarder ce film. Il est plutôt court et n’est pas tiré de long en large. En effet, le scénariste va droit au but. Le pouvoir de l’instinct de survie et de l’amitié est mis en premier plan, mais le suspense et la peur qu’on ressent en le regardant ne sont pas des moindres. À déguster avec la lumière éteinte surtout.
3 – Hunted un film de feu Sergio Marcello et Saimon Wiliam Kum
Avant de parler de ce film soyons fous de penser que ce film devrait être nominé au canal d’Or, même aux Oscars bref, pourquoi pas ? Trèves de prétentions. Nous aimerons vraiment tirer un coup de Chapeau à feu Sergio Marcello, le Monsieur avait une Vision dans le cinéma camerounais : le 237 peut tout faire bon ça c’est nous qui le supposons. Sinon pourquoi irait-il toujours sur des Terrains non découverts, voir même jamais explorés par les autres ? Que son âme repose en paix, il aurait apporté énormément au Cameroun. Revenons au film HUNTED en question, nous n’allons pas vous enlever le goût en vous disant de quoi il est question dans ce film. Nous tenons néanmoins à vous signifier que le jeu d’acteurs, l’histoire, la Narration, la construction des scènes et même la chute, nous voulons dire le dénouement, tout est « on Point« , comme qui dirait cuit à point et prêt à une consommation sans pareille. Allez ne vous retenez pas.
4 – Mon sang de Blaise Ntedju
Pour les adeptes du cinéma camerounais le nom de ce réalisateur n’est pas inconnu, dans le monde du showbiz il est présent, nous dirions même omniprésent. Il fait les séries, les longs et même courts métrages, le monsieur a beaucoup de rage et il livre toujours. Ici on est face à un film, une histoire à vous remonter au cerveau ou dans le ventre, bref où vous voulez mais ce film vous retournera de votre chaise. Autant que l’intrigue est percutante la cohérence dans le scénario est remarquable. On se rend à l’évidence comme quelqu’un disait que : « chaque détail compte », pour Blaise Option c’est pareil. Nous n’allons pas vous raconter mais cherchez le film.
5 – Ntah’Napi de feu Sergio Marcello
Les histoires d’amour comme celles racontées dans ce film, nous dirions que vous n’en avez pas souvent vu ou encore entendu, pas avec le genre de retournements que contient ce long métrage. Le film entier est constitué de 2 parties qui à elles réunies mettent en exergue le poids de certaines traditions (mariages ?…..un adjectif ici) de notre pays et dénonce l’indifférence, nous dirions même l’ignorance avec laquelle elles sont parfois appliquées dans nos familles. Mais toute cette réalité dévoilée ne vaudrait rien sans certaines incartades que met en place notre réalisateur. Dans ce décor majestueux et cette mise en scène illustre, il est clair que l’histoire comporte tout aussi un message d’espoir et de bonheur. Le Talent est au ‘‘Top’’ au Cameroun.
LES SÉRIES
1 – Le prix du péché une série de Blaise Ntedju
Fidèle à lui-même, pour ceux qui le connaissent et maîtrisent son travail, Blaise Option nous envoie du lourd dans cette série pleine en sensations et en émotions fortes. La tristesse, la peine, la souffrance, la haine, la Jalousie mais aussi la joie, l’espoir, l’amour sont en gros les ingrédients de la tuerie de Blaise Ntedju, qui comme toujours nous met face à des histoires tumultueuses et pleine de rebondissements, racontées par des personnages au Talent digne du 237. On adore.
2 – Jugement dernier d’Elvis Noulem
Nous devons reconnaître que nous-mêmes nous ne connaissions pas le réalisateur Elvis Noulem jusqu’à ce que nous découvrons ce bijou du nom de « jugement dernier« . Même la majorité des acteurs figurant dans la série nous étaient inconnus. D’ailleurs ce qui fait toute la beauté et le succès mérité de cette œuvre. Le personnage principal, « Elle » peut donner les nerfs « massah ». Au travers Elvis Noulem, nous montre de la plus simple des manières le prix très élevé de la cupidité, de l’orgueil de l’homme et de l’ambition démesurée. En résumé, tout se paye ici-bas, si ce n’est pas toi c’est la génération suivante ; tel est le message que nous avons tiré de cette série. Mes chers, allez à la découverte et tirer votre propre leçon.
3 – Les minutes de Mamiton de feu Sergio Marcello
Alors ici nous sommes en plein dans le quotidien camerounais, les déboires des belles-filles et le comportement intrusif et parfois abusif des belles-mères sous le regard assez indifférent des fils. Qui de mieux qu’une Orgelle Kentsop alias « MAMITON » pour nous incarner ce genre de rôle à la perfection. Une petite équipe mais très efficace parce que dans la série chacun fait ce qu’il à faire et le fait bien. De toutes les façons quand Sergio pose l’intrigue que peut-on faire de plus à part jouer comme il se doit. La comédie est au RDV en tout cas.
4 – Échec et Mat série de Saimon Wiliam Kum
Par où pourrions-nous commencer, les acteurs ? L’intrigue ? Le jeu ? Le charisme ? Il y a trop à dire par rapport à ce « grand classique », oui nous avons envie de l’appeler comme ça, c’est l’effet que cela produit. Nous voulons dire que c’est le genre de série qu’on peut regarder 2, 3, 4 fois. Il y’a du tout dans cette série et comme on le dit si bien il faut de tout pour faire un monde : les femmes de caractère et poigne ohh, les femmes au bras Long ohhh, les femmes prêtes à tout pour se venger ohhh, les hommes charismatiques amoureux et stratège ooh , les hommes amoureux tout simplement ohh. « Echec et mat » c’est le monde camerounais. Nous vous recommandons fortement de chercher cette série et d’être très concentré et attentifs parce que le cerveau sera mis à rude épreuve. Bonne Chance.
5 – Habiba d’Ébenezer Kepombia
On le connait tous, il n’y a plus rien à présenter ici à part son récent Chef d’œuvre « Habiba”, qui n’est même pas le plus récent vu le talent et l’inspiration constante de ce Baobab de la réalisation. Tout ce que nous aurions à dire c’est que le monde évolue et « Mitumba » avec. Plus précisément dans l’écriture de ses scénarii il y a une sorte d’actualisation dirais-je. Alors dans la série nous retrouvons les vices comme la pédophilie, la cupidité, la trahison la manipulation, l’amour du pouvoir et nous en passons, tout ceci opposé au sens de la famille, la loyauté, l’amour et même la persévérance. Ce qui fait un très bon cocktail d’émotions et de suspens, un régal pour les amoureux du cinéma et même pour les moins habitués.
Films supplémentaires à regarder : Miranda (Blaise Ntedju), Orphélia (Ghislain Towa), Shénanigans (Muriel Leumeni), le Karma de la Tchiza (Blaise Ntedju), secret Blood (Maité Bimbia)…etc.
Autres séries à regarder : la reine Blanche (Ébenezer Kepombia), Miel amer (Blaise Ntedju), Divine (Flavienne Tchatat), Otages d’amour (Ebenezer Kepombia)…etc.
