Rasta Magoda Bakari a fait du cimetière sa maison où il vit depuis 15 ans à la grande stupéfaction de tout le monde.
Père de deux enfants, Bakari a déclaré dans une interview à Afrimax qu‘il a élu domicile dans le cimetière situé à Bandari Kavu en Tanzanie depuis plus de 10 ans déjà. En effet, ce dernier décide de vivre dans un cimetière car pour lui c’est l’endroit idéal pour avoir la paix et éviter des problèmes avec des gens.
En allant au fond des choses, l‘homme de 55 ans a déclaré que ce qui le pousse à prendre une telle décision est la situation que son ex-femme lui avait fait subir. Elle avait changé sa vie pour le pire.
Selon lui, il était un homme riche lorsqu‘il a rencontré la dame, mais les mauvais conseils de deux hommes et ses pratiques vaudous ont englouti sa richesse.
« Quand j‘ai rencontré ma femme, j‘étais un riche homme d‘affaires et tout se passait bien. Puis deux hommes sont venus une fois et sont responsables du changement de comportement de ma femme. Les deux hommes l‘ont convaincue que je n‘étais pas bon puisque j‘étais entrain de tomber en faillite. Ils lui ont dit qu‘ils trouveraient un homme plus jeune et stable pour elle et elle a cédé », a-t-il déclaré.
Les relations extraconjugales de sa femme avaient débuté lorsqu‘il avait commencé à connaître des difficultés financières, selon les déclarations de Magoda. La cerise sur le gâteau a été lorsqu‘il a eu un accident. Elle l‘a tout simplement abandonné à son sort avec les enfants.
L‘homme a déclaré à Afrimax qu‘il n‘avait jamais eu d‘expérience extraordinaire avec les morts depuis qu‘il vivait dans le cimetière. Il a dit : « Le fait que je sois entouré de tombes ne me fait pas peur du tout. Je crois qu‘une fois qu‘une personne est morte, elle est morte pour de bon et ne peut pas revenir à la vie et me chasser d‘ici. Depuis des années que j‘habite ici, je n‘ai jamais rien vu d‘extraordinaire à part certaines personnes qui viennent ici pour jeter des choses qu‘elles croient être sources de sorcellerie. A part ça, tout le reste va bien. »
Pour se nourrir lui et les enfants, le père de famille fait de la moto et un commerce de légumes et d’autres articles aux villageois de la communauté où se trouve le cimetière.