Le Youtubeur Léo grasset mis en cause par 8 femmes pour viol et violence psychologique

Dans une longue enquête publiée jeudi par Mediapart, huit femmes accusent le youtubeur Léo Grasset d’un viol et de violences sexuelles et psychologiques. Le spécialiste de la vulgarisation scientifique âgé de 32 ans, qui compte plus d’1,3 million d’abonnés sur sa chaîne DirtyBiology sur YouTube, « conteste totalement les accusations ».

Parmi ces huit femmes — aucune plainte n’a été déposée contre Léo Grasset selon Mediapart —, l’une d’elles accuse le youtubeur de viol. Lisa (un prénom d’emprunt), une youtubeuse à succès, qui dit avoir entretenu une relation intime avec Léo Grasset — « Ils se voient de temps en temps, auraient parfois des relations sexuelles. Puis il disparaît de nouveau, sans qu’elle ne sache où, ni avec qui », écrit Mediapart — explique avoir été violée fin juillet 2016.

« Je lui dis plusieurs fois que je n’ai pas envie »
Les deux se retrouvent à Paris, en fin de soirée. Léo Grasset est « fortement alcoolisé » selon Mediapart. Malgré le refus de la jeune femme d’avoir un rapport sexuel — « Je lui dis plusieurs fois que je n’ai pas envie » —, Léo Grasset l’aurait « maintenue avec ses mains autour de son cou », et l’aurait « pénétrée avec des coups très forts », relate Mediapart.

Le youtubeur Léo Grasset, alias DirtyBiology, conteste des accusations de viol et violences sexuelles

Huit femmes témoignent dans une longue enquête de Mediapart à propos du youtubeur de 32 ans, spécialiste de la vulgarisation scientifique sur Internet. Une femme l’accuse de viol, les autres l’accusent de violences sexuelles et psychologiques ainsi que d’emprise. Léo Grasset conteste ces accusations.

Huit femmes accusent le youtubeur Léo Grasset d’un viol et de violences sexuelles et psychologiques. Capture d'écran YouTube
Huit femmes accusent le youtubeur Léo Grasset d’un viol et de violences sexuelles et psychologiques. Capture d’écran YouTube

Par Le Parisien Le 23 juin 2022 à 21h25

Dans une longue enquête publiée jeudi par Mediapart, huit femmes accusent le youtubeur Léo Grasset d’un viol et de violences sexuelles et psychologiques. Le spécialiste de la vulgarisation scientifique âgé de 32 ans, qui compte plus d’1,3 million d’abonnés sur sa chaîne DirtyBiology sur YouTube, « conteste totalement les accusations ».https://d-5060721003948502483.ampproject.net/2206101637000/frame.html

Parmi ces huit femmes — aucune plainte n’a été déposée contre Léo Grasset selon Mediapart —, l’une d’elles accuse le youtubeur de viol. Lisa (un prénom d’emprunt), une youtubeuse à succès, qui dit avoir entretenu une relation intime avec Léo Grasset — « Ils se voient de temps en temps, auraient parfois des relations sexuelles. Puis il disparaît de nouveau, sans qu’elle ne sache où, ni avec qui », écrit Mediapart — explique avoir été violée fin juillet 2016.

« Je lui dis plusieurs fois que je n’ai pas envie »

Les deux se retrouvent à Paris, en fin de soirée. Léo Grasset est « fortement alcoolisé » selon Mediapart. Malgré le refus de la jeune femme d’avoir un rapport sexuel — « Je lui dis plusieurs fois que je n’ai pas envie » —, Léo Grasset l’aurait « maintenue avec ses mains autour de son cou », et l’aurait « pénétrée avec des coups très forts », relate Mediapart.https://d-5060721003948502483.ampproject.net/2206101637000/frame.html

Le média d’investigation raconte également la suite, et l’entreprise de décrédibilisation qu’aurait menée Léo Grasset. Le youtubeur aurait tenu « des propos dégradants au sujet de Lisa ». « Il la présente comme une psychobitch ou une mytho et étend le discrédit à la sphère professionnelle », écrit Mediapart.

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Au-delà de cette accusation, sept femmes font état, à des degrés divers, de violences sexuelles et psychologiques ainsi que d’un comportement toxique. Marine Périn, connue sur YouTube sous le pseudo « Marinette », accuse le youtubeur d’avoir ignoré ses demandes d’arrêter afin de retirer sa coupe menstruelle lors d’un rapport sexuel.

« Espèce de gros sac à foutre »

« Le consentement dans le cul, pour la plupart des gens, c’est un jeu. Enfin tu joues à le perdre, ton consentement », lui aurait écrit le youtubeur, dans un message retranscrit par Mediapart, qui relate également l’histoire de Clothilde. Cette dernière a travaillé avec le youtubeur sur une web-série. « Espèce de sac à foutre », puis « espèce de gros sac à foutre », lui aurait lancé Léo Grasset.

D’autres femmes dénoncent une emprise. Manon Bril, qui tient une chaîne de vulgarisation sur YouTube, a entretenu une relation avec le youtubeur pendant plusieurs années. « Il m’a kidnappée émotionnellement », témoigne-t-elle.

source: Le Parisien

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