L’Assemblée Nationale du Gabon vote la légalisation de l’homosexualité

C’est déjà fait: l’Assemblée nationale du Gabon dépénalise l’homosexualité par 48 voix pour et 24 voix contre. Une grande première en Afrique subsaharienne où les traditions bantoues sont allergiques à certaines moeurs  qui ont droit de cité dans les pays occidentaux.

Il aura fallu plusieurs heures de conciliabule ce mardi 23 juin 2020 pour que l’Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement, vote finalement pour la proposition de dépénalisation de l’homosexualité portée par le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale.

C’est par 48 voix pour et 24 voix contre que ce texte très controversé a été adopté. Les 25 abstentions n’ayant pas été considérées comme des suffrages exprimés. Cependant, cette loi ne devrait pas passer, car elle n’a pas obtenu la majorité absolue en terme de suffrages comme l’exigent les textes. Elle sera certainement remise à table par le gouvernement.

“Loi sur la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon:Une loi anticonstitutionnelle ? La Constitution gabonaise affirme en son Préambule que le Peuple gabonais “Proclame solennellement son Attachement à ses valeurs Sociales Profondes et Traditionnelles, à son Patrimoine Culturel, Matériel et Spirituel”. Autrement dit, nos us et coutumes,nos traditions, nos moeurs, nos valeurs ancestraux etc. ont une valeur et une dimension constitutionnelle que nous,peuple gabonais, devons défendre lorsque cette Norme constitutionnelle est bafouée ou violée. Bien entendu, cette matérialisation ne peut prendre forme que par nos institutions constitutionnelles qui rendent Justice en notre Nom. Après ce premier errement de nos élus parlementaires, attendons la réaction de la Cour constitutionnelle en tant que gardienne et protectrice des valeurs et principes constitutionnels rappelés plus haut.”, rappelle Maurice Ndongo sur sa page Facebook.

“Bon au moins on sait qu’on a 48 pédés à l’Assemblée Nationale,25 qui hésitent à le devenir et 24 heteros. Donc on pourra maintenant les voir s’embrasser en boîte de nuit,dans les snacks,dans les bars,etc…”, ajoute Pierre Ntoum. Le débat est houleux et la pilule difficile à avaler pour plusieurs Gabonais.<

Credit: www.coupsfrancs.com

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